Titre original :

Etat des lieux de l’utilisation des immunoglobulines polyvalentes intraveineuses en neuropédiatrie. Suivi des recommandations

Mots-clés en français :
  • Immunoglobulines
  • neuropédiatrie
  • recommandations

  • Immunoglobulines
  • Immunomodulateurs
  • Recommandations sur le bon usage des médicaments
  • Neurologie pédiatrique
  • Immunoglobulines par voie veineuse
  • Immunomodulation
  • Pédiatrie
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM073
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/04/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Les immunoglobulines polyvalentes intraveineuses (IgIV) sont utilisées de plus en plus fréquemment en immunomodulation, notamment en neuropédiatrie. Elles ont l’intérêt d’avoir peu d’effets indésirables mais sont onéreuses et posent des problèmes d’approvisionnement. Des recommandations françaises pour guider leur utilisation sont disponibles dans le VIDAL, où elles sont classées en 3 niveaux de recommandation, et sur le site de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM). Nous avons souhaité faire un état des lieux de l’utilisation des IgIV pour des pathologies neuropédiatriques. Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 5 ans au CHRU de Lille dans les services de neuropédiatrie et de réanimation pédiatrique. Nous avons inclus tous les patients ayant reçu des IgIV à visée immunomodulatrice pour une pathologie neurologique. Notre critère d’évaluation principal était le respect des recommandations. L’efficacité du traitement était un critère secondaire. Résultats : Nous avons recensé 48 patients. L’indication des IgIV respectait les recommandations du VIDAL 2017 dans 58% des cas et de l’ANSM dans 44% des cas. Le taux global d’efficacité était de 63%. Lorsque les recommandations de l’ANSM étaient respectées, le taux d’efficacité était de 81%. Lorsqu’elles n’étaient pas respectées, le taux d’efficacité n’était que de 48% (p=0.020). Cependant, dans certaines pathologies graves qui ne font pas partie des recommandations ANSM, les IgIV semblaient être efficaces dans notre étude. C’est le cas des encéphalomyélites aigues disséminées et des encéphalites post infectieuses : les IgIV étaient efficaces chez les 3 patients concernés. Les épilepsies pharmacorésistantes font partie des recommandations VIDAL de niveau 2. Le taux d’efficacité pour cette pathologie, évalué sur le nombre de crises, n’est que de 33% dans notre étude. Conclusion : La moitié des indications dans notre étude rétrospective est hors recommandations françaises de traitement par IgIV en neuropédiatrie. Le respect des recommandations de niveau 1 est corrélé dans notre étude à une meilleure efficacité. Une étude prospective avec suivi systématique des patients dont l’indication ne correspond pas aux recommandations de niveau 1 du VIDAL serait nécessaire pour préciser ces résultats, avec notamment des évaluations psychométriques chez les patients épileptiques et dans les spectres diagnostics moins précis, comme les encéphalites.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Nguyen The Tich, Sylvie

AUTEUR

  • Fallot, Camille
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