Titre original :

Comparaison des caractéristiques phénotypiques des patientes appartenant aux premier et quatrième quartiles des taux plasmatiques d’hormone anti-müllerienne dans une large population de femmes avec un syndrome des ovaires polykystiques

Mots-clés en français :
  • SOPK
  • AMH
  • oligo-anovulation
  • hyperandrogénie
  • phénotype
  • IMC

  • Stein-Leventhal, Syndrome de
  • Hormone antimüllerienne
  • Hyperandrogénie
  • Analyse par cohorte
  • Syndrome des ovaires polykystiques
  • Hormone antimullérienne
  • Hyperandrogénie
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2018LILUM065
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 05/04/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Le taux plasmatique d’hormone anti-müllerienne (AMH) est augmenté dans le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Il est lié à la sévérité de l’oligo-anovulation (OA) et de l’hyperandrogénie (HA). La relation entre AMH plasmatique et expression du phénotype de SOPK est complexe. L’objectif était de comparer les caractéristiques phénotypiques des patientes ayant un SOPK en fonction des taux plasmatiques d’AMH. Méthode : Etude rétrospective monocentrique, utilisant les données, collectées prospectivement, de patientes ayant consulté en gynécologie endocrinienne au CHRU de Lille pour OA et/ou HA, de janvier 2009 à janvier 2016. 639 patientes ayant un SOPK selon les critères de Rotterdam étaient réparties selon les quartiles de distribution de l’AMH plasmatique. L’étude comparait les données entre les 1er et 4ème quartiles, Q1 et Q4. Résultats : Q1 et Q4 incluaient respectivement 161 et 164 patientes. OA et HA étaient plus fréquentes dans Q4 (p < 0.0001). Le phénotype A (OA + HA + ovaires polykystiques (OPK)) prévalait dans Q4 et les phénotypes « mild » C (HA + OPK) et D (OA+OPK), dans Q1 (p < 0.0001). Dans Q4, testostérone totale (T), Δ4-androsténedione (A), luteinizing hormone (LH), comptage des follicules antraux et surfaces ovariennes étaient significativement plus élevés. L’IMC, le tour de taille et l’insulinémie (I) étaient significativement plus importants et l’obésité plus fréquente dans Q1. T était corrélée positivement à l’IMC, l’I et à la LH dans Q1 et Q4. En analyse multivariée, les variables significativement corrélées à T étaient I et LH dans Q1 et I, AMH et LH dans Q4. Des résultats similaires étaient obtenus en utilisant A et IMC à la place de T et I. L’AMH était corrélée positivement à tous les androgènes dans Q4. Dans Q1, elle était corrélée à l’A et la LH mais négativement à l’I. En analyse multivariée, les variables significatives corrélées à l’AMH étaient I et A dans Q1 et A dans Q4. Conclusion : Un taux d’AMH plasmatique élevé reflète une maladie ovarienne marquée. L’IMC et I sont majorés en présence d’un taux sérique d’AMH plus bas (Q1) et fortement associés à T. Cela suggère qu’ils aggraveraient la maladie ovarienne par le biais de l’HA, surtout dans les phénotypes « mild ».

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fraissinet, Alice

AUTEUR

  • Deknuydt-Bossard, Marie
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