Titre original :

Impact de la sévérité et de la précocité de la pré-éclampsie sur le profil microcirculatoire obtenu en spectroscopie de proche infrarouge au cours d’un test d’ischémie - reperfusion artérielle brachiale

Mots-clés en français :
  • Microcirculation
  • pré-éclampsie
  • sévérité
  • précocité
  • dysfonction endothéliale
  • NIRS

  • Toxémie gravidique
  • Microcirculation
  • Spectroscopie infrarouge proche
  • Prééclampsie
  • Microcirculation
  • Spectroscopie proche infrarouge
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2018LILUM058
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 30/03/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La pré-éclampsie est une pathologie spécifique de la gestation humaine, compliquée d’une morbi-mortalité importante. Une dysfonction endothéliale semble être au coeur de sa physiopathologie, et une atteinte microcirculatoire pourrait lui être associée. La spectroscopie de proche infrarouge couplée à un test d’ischémie-reperfusion artérielle (NIRS+TIR) permet d’étudier la microcirculation. Notre étude avait pour objectif de rechercher une association entre les paramètres issus du NIRS+TIR avec la sévérité et le caractère précoce de la maladie. Méthode : Nous avons réalisé une étude prospective, observationnelle, monocentrique à la maternité du CHRU de Lille. La StO2 basale (StO2b) puis son évolution au cours d’un test d’ischémie-reperfusion artérielle (pente de désaturation (Pdes), pente de resaturation (Pres) et aire d’hyperhémie (Ahyp)) étaient mesurés à l’aide du moniteur St02 InSpectra® (Hutchinson Technology®). L’objectif principal était la recherche d’une différence de valeurs de StO2b, Pdes, Pres et Ahyp entre les pré-éclamptiques sévères (PEns) et non sévères (PEs). Notre objectif secondaire était la recherche d’une différence de valeurs de ces paramètres entre les prééclamptiques précoces (PEp) et tardives (PEt). Résultats : 77 patientes étaient analysées entre 2012 et 2016. 33 patientes (42,9 %) présentaient une pré éclampsie sévère. Dans le groupe PEs, le terme à la mesure était significativement plus précoce, et le recours à un traitement antihypertenseur était significativement plus fréquent. L’hémoglobinémie était similaire entre les groupes PEs et PEns. Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes pour les 4 paramètres microcirculatoires étudiés, mais Pdes (10.6 vs 12.7%/min respectivement pour PEns et PEs, p=0.07) et Ahyp (11 vs 8.4 unités*min, respectivement pour PEns et PEs, p=0.06) étaient à la limite de la significativité. L’aire d’hyperhémie du groupe PEp était significativement plus faible que dans dans le groupe PEt (respectivement 6.2 vs 11 unités*min, p=0.005). Parmi les pré-éclampsies sévères, Ahyp était significativement plus faible dans le groupe PEp (6,2 vs 9,5 unités*min respectivement pour PEp et PEt, p=0,004). Conclusion : Ces résultats pourraient suggérer un trouble de la perfusion microcirculatoire dans la pré-éclampsie sévère. Ces troubles semblent également être associés à la pré-éclampsie précoce, indépendamment de sa gravité. L’étude du « Tissue Hemoblogin Index », dérivé du NIRS et reflet indirect de la perfusion microcirculatoire, pourrait conforter ces hypothèses.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gonzalez Estevez, Max

AUTEUR

  • Decock, Clément
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