Titre original :

Ressenti et pratique des internes de médecine générale face à la prise en charge de leur propre santé : étude qualitative auprès d’internes

Mots-clés en français :
  • Soignant-soigné
  • interne
  • médecin généraliste
  • autoprescription
  • automédication
  • soin du soignant
  • comportement de santé
  • self doctoring
  • résident as patient

  • Résidents (médecine)
  • Automédication
  • Internat et résidence
  • Automédication
  • Comportement en matière de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM049
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/03/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Alors qu’elle a longtemps été tabou, la santé des médecins et notamment des internes est devenue un véritable enjeu de santé publique. L’objectif principal de cette étude est d’analyser le comportement et le ressenti des internes de médecine générale concernant la prise en charge de leur propre santé. L’objectif secondaire de cette étude est de recueillir au besoin leurs propositions d’amélioration en termes de prévention, de formation et de soins. Matériels et méthodes : Une étude qualitative a été menée par des entretiens individuels semi-dirigés auprès d’internes de médecine générale. Une analyse thématique par triangulation via le logiciel Nvivo 11a a ensuite été réalisée. Résultats : 12 internes de médecine générale (8 femmes et 4 hommes) ont participé à cette étude. Bien que leur accès aux soins soit facilité par leur statut, les internes de médecine générale étaient souvent les acteurs exclusifs de leur prise en charge médicale. Ils avaient un ressenti de bonne santé mais reconnaissaient négliger leur suivi et pratiquaient l’autoprescription régulièrement. Leurs comportements étaient similaires à leurs ainés et ce dès le début de leur formation comme si ces conduites étaient encrées dans la culture médicale. Leurs rapports à la maladie et à leurs confrères jouaient un rôle important dans leur manière de se soigner et les différenciaient du « patient lambda » auquel ils aimeraient pourtant pouvoir s’identifier. Certains internes de médecine générale exprimaient une fragilité psychologique et étaient en demande de soutien de la part de leurs ainés. Conclusion : L’interne de médecine générale doit être mieux formé à la gestion de sa santé mais également mieux accompagné, soutenu et sensibilisé aux dangers de l’autosuffisance.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bodein, Isabelle

AUTEUR

  • Gogny-Delbrouque, Caroline
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