Titre original :

Incontinence urinaire après énucléation prostatique au laser holmium : analyse des facteurs de risque sur une population multicentrique

Mots-clés en français :
  • Hypertrophie bénigne de prostate
  • HoLEP
  • incontinence urinaire
  • laser

  • Hyperplasie de la prostate
  • Lasers en médecine
  • Incontinence urinaire
  • Incontinence urinaire
  • Adénome de la prostate
  • Thérapie laser
  • Lasers à solide
  • Incontinence urinaire
  • Complications postopératoires
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2018LILUM020
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/02/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’énucléation de la prostate par le laser holmium (HoLEP) est la technique d’énucléation endoscopique de la prostate avec le plus grand recul et validée dans de nombreuses études de niveau 1. L’incontinence urinaire (IU) postopératoire est la complication la plus fréquente après HoLEP notamment en début d’expérience. Elle varie selon les études de 1,3% à 44%. Objectifs : Décrire l’IU après HoLEP et évaluer les facteurs de risque d’IU postopératoire. Méthode : Etude de suivi de cohorte nationale multicentrique, de 2346 patients, entre avril 2012 et novembre 2017. L’IU était évaluée par l’interrogatoire à 3 et 6 mois postopératoires. Les données étudiées étaient l’âge, l’IMC, l’IPSS préopératoire, le volume prostatique, le sondage à demeure préopératoire, le diabète, la variation du taux de PSA total, la durée opératoire, la durée d’énucléation, l’efficacité d’énucléation, le poids d’adénome énucléé, l’énergie délivrée et l’expérience du chirurgien : groupe A (< 21 cas), B (entre 21 et 40 cas), C (> 40 cas). Une analyse univariée puis multivariée à l’aide d’une régression logistique a été réalisée. Résultats : Au total, 340 patients (14,5%) (p<0.001) avaient une IU de novo à 3 mois dont 35,9% une IUE, 54,8% une IUU et 23,9% une IU mixte. 98 patients (4,2%) (p<0.001) avaient une IU à 6 mois dont 52,1% une IUE, 46,4% une IUU et 13,3% une IU mixte. En analyse multivariée, l’âge (OR=1,28 ; p=0.0006), l’IMC (OR=1,20 ; p=0.007), le poids de l’adénome énucléé (OR=1,21 ; p=0.003), le sondage à demeure préopératoire (OR=0.67 ; p=0.013) et l’expérience du chirurgien pour le groupe B (OR=0.43, p=0.0005) et le groupe C (OR=0.42, p<0.0001) étaient des facteurs associés à l’IU à 3 mois. L’IMC (OR=1,35 ; p=0.003) et la durée opératoire (OR=1,37 ; p=0.021) étaient des facteurs associés à l’IU à 6 mois. Conclusion : L’IU de novo après HoLEP est fréquente mais le plus souvent transitoire. A 3 mois, l’âge, l’IMC et le poids de l’adénome énucléé sont des facteurs de risque d’IU. Le sondage préopératoire et l’expérience du chirurgien sont des facteurs protecteurs d’IU. A 6 mois, l’IMC et la durée opératoire sont des facteurs de risque d’IU. La rééducation pré et postopératoire pourrait être proposée dans cette population à risque.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rizk, Jérôme

AUTEUR

  • Houssin, Vianney
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