Titre original :

Evaluation d’un protocole de sédation-analgésie dans le service de réanimation pédiatrique du CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • Ventilation mécanique
  • protocole
  • sédation-analgésie

  • Sédation consciente
  • Analgésie
  • Respiration artificielle
  • Réanimation en pédiatrie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Sédation consciente
  • Analgésie
  • Hypnotiques et sédatifs
  • Ventilation artificielle
  • Protocoles cliniques
  • Unités de soins intensifs pédiatriques
  • Évaluation des résultats et des processus en soins de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM018
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/02/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La sédation-analgésie fait partie intégrante de la prise en charge du patient ventilé en réanimation pédiatrique et doit être adaptée à chaque patient. Objectif : Evaluer l’effet de la mise en place d’un protocole de sédation-analgésie géré par les infirmières dans le service de réanimation pédiatrique du CHRU de Lille sur la durée de ventilation mécanique. Méthodes : Il s’agissait d’une évaluation des pratiques professionnelles par une étude observationnelle monocentrique de type avant/après mise en place d’un protocole de sédation-analgésie géré par les infirmières. Les enfants âgés de 28 jours à 17 ans nécessitant une ventilation mécanique d’au moins 24h étaient inclus. Le critère de jugement principal était la durée de ventilation mécanique. Résultats : Cinquante enfants étaient inclus avant protocole et 48 enfants après. La diminution de la durée de ventilation mécanique chez les patients après protocole n’était pas statistiquement significative (médiane à 3 jours [2,2-4,9] contre 3,8 jours [2,2-7,2] avant protocole, p=0,25). Après protocole, le Comfort-B moyen était de 13,5 (pour un objectif optimal fixé par le protocole entre 13 et 17). La fréquence de surveillance du Comfort-B était significativement plus élevée. Il n’était pas mis en évidence de diminution des doses cumulées d’hypnotiques, ni des morphiniques. Le taux médian de respect du protocole par les IDE était insuffisant (46,3% [30,5-57,8]). Il ne semblait pas y avoir d’augmentation des complications liées à une sédationanalgésie insuffisante (auto-extubation, nombre faible de procédure d’alerte médicale). Conclusion : La mise en place d’un protocole de sédation analgésie en réanimation pédiatrique ne permettait pas de diminuer la durée de ventilation mécanique ni les doses cumulées des traitements de la sédation-analgésie mais celui-ci était insuffisamment appliqué. Cependant, il permettait d’assurer le confort des enfants ventilés et était sécure.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lampin, Marie

AUTEUR

  • Cavrois-Pietrzak, Claire
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