Titre original :

Prévalence et connaissances sur l'usage de la phytothérapie chez les patientes en cours de chimiothérapie, hormonothérapie, thérapie ciblée, pour un cancer sénologique ou gynécologique : étude déclarative sur 114 questionnaires

Mots-clés en français :
  • Cancer du sein
  • cancer gynécologique
  • phytothérapie
  • thérapies complémentaires
  • pratiques de soin non conventionnelles
  • prévalence
  • interactions

  • Sein -- Cancer
  • Organes génitaux femelles -- Cancer
  • Sein -- Cancer
  • Organes génitaux femelles -- Cancer
  • Interaction médicaments-plantes
  • Hormonothérapie
  • Tumeurs du sein
  • Tumeurs de l'appareil génital féminin
  • Phytothérapie
  • Thérapies complémentaires
  • Interactions médicaments-plantes
  • Hormonothérapie substitutive
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM035
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/03/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Nombreux sont les patients cancéreux utilisant des médecines alternatives ou complémentaires (CAM). Il existe un risque d'interaction entre phytothérapie et traitement oncologique. Peu d'études scientifiques sont disponibles sur l'efficacité et la sécurité des plantes. L'objectif de ce travail était d'estimer la prévalence et les connaissances en phytothérapie chez nos patientes en cours de chimiothérapie, hormonothérapie ou thérapie ciblée dans ie cadre d'un cancer sénologique (BC) ou gynécologique (GC). Méthode : De juin à septembre 2017 nous avons conduit une étude observationnelle prospective au Centre Oscar Lambret. 114 patientes ont rempli un questionnaire anonyme sur la phytothérapie qui était définie comme l'usage de substances végétales dans un but thérapeutique. Les caractéristiques clinico-pathologiques des patientes et leur traitement oncologique ont été collectés dans le dossier médical. Résultats : Sur 114 patientes incluses il y avait, 62 BC de stade locorégional, 31 BC métastasé, 3 GC localisé, 15 GC métastasé. 59,3%(95%CI:49.7-68.4) avaient recours à 1 ou plusieurs CAM pendant leur traitement. Les plus fréquents étaient respectivement l'homéopathie, la phytothérapie et l'acuponcture. 60,2% (95%CI:50.5-69.2) des patientes connaissaient la phytothérapie et 33 l'utilisaient (29.2% (95% IC: 21.0-38.5)), majoritairement sous forme de gélules ou de décoctions. Aucune caractéristique démographique n'était associée avec la consommation de phytothérapie. La prévalence d'utilisation de plantes était significativement plus élevée dans les stades cancéreux localisés (p=0.005). 8 patientes ont débuté la phytothérapie pendant leur traitement et 4 pensaient qu'il existait un effet synergique avec le traitement oncologique. Aucune patiente pensait que la phytothérapie était plus efficace que leur traitement. Les motivations de prise étaient l'amélioration de leur état de santé (22) et la diminution des effets indésirables liés au traitement (20). La moitié pensait que les CAM sont inoffensives, 33% (95%CI:18-51.8) en informait leur oncologue et 31 aimeraient des informations médicales sur ce sujet. Conclusion : La prévalence des CAM en cancérologie séno-gynécologique est importante. Un dialogue doit être initié par les oncologues car la phytothérapie est à risque d'interactions avec le traitement anti-cancéreux. Des études sont nécessaires sur la sécurité des produits et les raisons de prise afin d'améliorer notre prise en charge.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Lefebvre, Gautier

AUTEUR

  • Langin, Hélène
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification