• Langue : Français
• Discipline : Médecine du travail
• Identifiant : 2018LILUM034
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 08/03/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Alors qu’il est consensuellement admis que le médecin généraliste a une position privilégiée dans le repérage des situations à risque de désinsertion professionnelle, peu d’enquêtes ont étudié l’implication des médecins généralistes dans l’initiation d’une démarche de maintien dans l’emploi. L’objectif de cette étude était de mieux connaître les pratiques des médecins généralistes du Nord concernant l’utilisation de certains outils y concourant. Méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle descriptive réalisée auprès d’un échantillon de 516 médecins généralistes du Nord. Les critères d’inclusion étaient l’inscription au conseil départemental de l’ordre des médecins en tant que médecin généraliste. Les critères d’exclusion étaient la pratique d’une médecine alternative ou dans une structure particulière. La collecte des données a été réalisée entre juin et août 2017, par l’envoi d’auto-questionnaires. Résultats : 203 questionnaires complétés ont été analysés (39% de participation). L’échantillon était constitué majoritairement d’hommes (74%) avec une activité libérale exclusive (90%). 80% des médecins interrogés ont sollicité le médecin du travail devant une situation à risque de désinsertion professionnelle. 94% connaissaient l’existence de la visite de pré reprise. Concernant la visite de pré reprise, 40% des médecins généralistes l’ont conseillée au moins une fois par mois. 75% des omnipraticiens ont prescrit un temps partiel thérapeutique une fois par trimestre ou moins. Pour ce qui est de la reconnaissance en qualité de travailleur handicapé, 81% des médecins généralistes l’ont suggérée au moins une fois dans l’année. Parmi ceux connaissant le service social de la CARSAT, 85% des médecins généralistes l’avaient conseillé au moins une fois à leurs patients. Conclusion : Les médecins généralistes du Nord semblent sensibilisés à la prévention de la désinsertion professionnelle. Ils sollicitaient, pour une grande majorité d’entre eux, les outils et les acteurs de proximité à mobiliser lors de situations à risque de désinsertion professionnelle. Cependant, notre étude révèle l’existence d’obstacles administratifs et déontologiques qu’il faut résoudre afin d’augmenter leur participation aux actions de maintien dans l’emploi.

Résumé traduit

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