Titre original :

Prise en charge de la douleur aiguë post-hépatectomie : infiltration continue d’anesthésiques locaux versus rachianalgésie

Mots-clés en français :
  • Analgésie multimodale
  • cathéter multiperforé
  • chirurgie hépatique

  • Hépatectomie
  • Analgésie multimodale
  • Douleur postopératoire
  • Rachianesthésie
  • Anesthésiques locaux
  • Hépatectomie
  • Analgésie
  • Douleur postopératoire
  • Rachianesthésie
  • Anesthésiques locaux
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2018LILUM016
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/02/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La chirurgie hépatique par laparotomie sous-costale est à l’origine de douleurs postopératoires spécifiques. Pour favoriser une réhabilitation précoce, la prise en charge analgésique doit être à la fois efficace et sans effets indésirables, impliquant de limiter la consommation de morphiniques systémiques. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité de l’infiltration cicatricielle continue (« ICC ») d’anesthésiques locaux pour diminuer la consommation morphinique au décours de cette chirurgie. Cette technique était comparée à la rachianalgésie à la morphine (« RA ») et à la pompe à morphine (« PCA ») seule. Matériel et méthodes : Etude monocentrique prospective randomisée en trois groupes. 152 patients adultes consécutifs devant bénéficier d’une hépatectomie par abord sous-costal ont été inclus, pour mettre en évidence une réduction de la consommation de morphine de 30% durant les 24 premières heures postopératoires (critère de jugement principal). Le protocole d’anesthésie, la rachianalgésie avant le geste chirurgical, la pose d’un cathéter multiperforé en fin d’intervention et l’analgésie postopératoire étaient standardisés. Résultats : La médiane de la consommation de morphine des 24 premières heures postopératoires était de 15 mg dans le groupe « PCA » (IQ [6,25 ; 27,5]), 14mg dans le groupe « ICC » (IQ[7,5 ;23]) et 7mg dans le groupe « RA » (IQ[3 ; 16,75]) avec une différence significative entre les trois groupes (p=0.03). Il existait une diminution significative de la douleur post-opératoire jusqu’à la 12e heure, au repos (p=0,04) et à la mobilisation (p=0,03), dans le groupe « RA ». Aucune différence significative n’a été observée pour l’ensemble des autres critères évalués (consommation peropératoire de sufentanil (p=0,51), incidence des NVPO et consommation d’antiémétiques durant les premières 72 heures (p=0,20), délai de reprise du transit intestinal (p=0,50), la survenue de complications médicales et/ou chirurgicales ainsi que la durée totale du séjour hospitalier (p=0,81) Conclusion : Dans notre étude, l’ICC en complément d’une analgésie médicamenteuse multimodale ne montrait pas de diminution significative de la consommation de morphine après chirurgie hépatique par abord sous-costal en comparaison à la rachianalgésie et aux antalgiques intraveineux usuels utilisés seuls.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : El Amine, Younes

AUTEUR

  • Marie, Raphaël
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