Titre original :

Place de l’imagerie par résonance magnétique dans la prise en charge des patients atteints d’occlusion artérielle rétinienne

Mots-clés en français :
  • Imagerie par résonance magnétique
  • occlusion artérielle rétinienne
  • accident vasculaire cérébral

  • Occlusions artérielles rétiniennes
  • Maladies cérébrovasculaires
  • Analyse par cohorte
  • Occlusion artérielle rétinienne
  • Imagerie par résonance magnétique
  • Accident vasculaire cérébral
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2018LILUM037
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/03/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Plusieurs études récentes ont observé des taux importants d’infarctus cérébraux aigus visibles en IRM (soit environ 25%) dans le cadre du bilan d'occlusions artérielles rétiniennes (OAR) ; parmi ces IRM cérébrales positives, une partie présentait un AVC clinique associé (de 10 à 37%). Ces chiffres pourraient remettre en cause les modalités de prise en charge des OAR qui ne font pas consensus à l’heure actuelle en particulier sur la réalisation d’une IRM dans le bilan. Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique aux urgences ophtalmologiques du CHRU de Lille entre février 2015 et octobre 2016 (20 mois consécutifs) sur 21 patients inclus consécutivement après qu’un diagnostic d’OAR ait été posé). Ils se sont vu proposer un protocole de prise en charge standardisé en urgence comportant notamment une IRM cérébrale et un examen neurologique ainsi qu’un bilan étiologique. Un suivi d’au moins 12 mois a été pratiqué pour détecter la survenue d’autres évènements cardiovasculaires. Résultats : 5 patients ont présenté des infarctus aigus associés en IRM cérébrale. Aucun n’a présenté d’AVC clinique associé. Dans le cadre du suivi des 21 patients, deux d'entre eux ont présenté un AVC respectivement à 6 et 14 mois. Conclusion : L’absence d’AVC clinique associé à une OAR correspond plus à l'expérience habituelle des praticiens du CHRU de Lille et va à l’encontre des résultats trouvés par certains auteurs. La place de l’IRM dans le bilan des OAR ne peut être recommandée de façon systématique mais pourrait être utile dans certains cas. Pour autant le taux d’AVC ischémiques silencieux et l’évolution nous amènent à rediscuter de la mise en place d’une prise en charge plus structurée avec une approche multidisciplinaire plus systématique dont le cadre et les limites restent à définir notamment avec nos confrères neurologues.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Labalette, Pierre

AUTEUR

  • Maudinet, Adrien
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