• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2018LILUM040
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 15/03/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La plupart des femmes enceintes qui se disent allergiques à la pénicilline ne le sont pas en réalité et reçoivent une antibiothérapie non conforme à leur statut réel. Objectif : Optimiser la prescription des antibiotiques chez les femmes enceintes grâce à une nouvelle classification de l’allergie à la pénicilline par l’interrogatoire. Matériel et Méthodes : Etude avant-après destinée à mesurer l’effet d’une action de sensibilisation à cette nouvelle classification. En cas d’antibiothérapie, celle-ci était dite conforme si la femme recevait l’antibiotique adapté à son niveau de risque allergique. Résultats : L’étude avantaprès a concerné 903 puis 892 patientes, une année séparant les deux périodes. La prévalence de l’allergie à la pénicilline était stable selon la période (6.8% avant vs 5.4% après, p=0.24). La classification était plus souvent utilisée pendant la seconde période (68.0 vs 100.0%, p<0.001). Chez les patientes allergiques qui ont reçu un traitement antibiotique, le caractère conforme de l’antibiothérapie s’est significativement élevé entre les deux périodes (5/29 (17.2%) vs 18/27 (66.7%), p<0.001). Conclusion : Chez les femmes enceintes allergiques à la pénicilline, une classification plus détaillée de l’allergie par l’interrogatoire pourrait améliorer la qualité de l’antibiothérapie en cas de nécessité.

Résumé traduit

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