• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
• Identifiant : 2018LILUM025
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 20/02/2018

Résumé en langue originale

ntroduction : La prise en charge analgésique des arthroscopies d’épaule comprend un bloc interscalénique puisque c’est une chirurgie douloureuse. Cependant le bloc interscalénique est quasi systématiquement compliqué d’une paralysie phrénique. Plusieurs études montrent que la réduction des volumes et des concentrations des anesthésiants locaux diminuent la survenue de paralysie phrénique. L’objectif de cette étude était d’évaluer le retentissement du BIS sur la fonction ventilatoire par diminution des concentrations d’anesthésiques locaux avec un volume réduit. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, monocentrique et prospective de faisabilité réalisée au CHRU de Lille de mai 2016 à décembre 2017. Chaque patient bénéficiait d’une anesthésie locorégionale par bloc interscalénique de 10mL de ropivacaïne 0,2% ou 0,1%. Les tests étaient effectués avant et après la ponction du bloc interscalénique. L’objectif principal de l’étude était de comparer par Snip test la survenue de paralysie fonctionnelle diaphragmatique entre les deux groupes. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la paralysie diaphragmatique par échographie pleurale, par spiromètrie et d’évaluer l’analgésie per et post opératoire entre les deux groupes. Résultats : 20 patients ont été inclus entre Mai 2016 à Novembre 2017. Les groupes de populations sont homogènes. Il y a eu 90% de paralysie dans le groupe 0,2% versus 40% dans le groupe 0,1% (p=0,16). Il y a une différence significative sur la survenue de paralysie diaphragmatique échographique (p=0,005) ainsi que sur la capacité vitale libre en spiromètrie dans le groupe ropivacaïne 0,2% (p=0,049). L’analgésie per et post-opératoire est équivalente. Conclusion : Il existe une tendance à la diminution de survenue de paralysie diaphragmatique dans le groupe ropivacaïne 0,1% sans modification de l’analgésie périopératoire. Une étude à la méthodologie plus aboutie et aux biais moindres permettrait d’asseoir ces résultats.

Résumé traduit

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