Titre original :

Ressenti des médecins généralistes face aux difficultés et arrêts thérapeutiques en fin de vie

Mots-clés en français :
  • soins palliatifs
  • fin de vie
  • arrêt de traitement
  • directives anticipées

  • Accompagnement de la fin de vie
  • Soins palliatifs
  • Hospitalisation à domicile
  • Médecins généralistes
  • Testaments de vie
  • Accompagnement de la fin de la vie
  • Soins palliatifs
  • Services de soins à domicile
  • Médecins généralistes
  • Directives anticipées
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM010
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/01/2018

Résumé en langue originale

Contexte : 81% de la population souhaite mourir à domicile. Les médecins généralistes se retrouvent donc confrontés à l’arrêt des traitements en fin de vie. De nombreux textes de loi encadrent cette période pour permettre au patient de rester l’acteur central en décidant la conduite à tenir face aux traitements. Le médecin se retrouve entre son patient et l’obligation d’assurer au mieux cette fin de vie. La question de l’arrêt des thérapeutiques est une question cruciale et a été étudié le ressenti du médecin face aux difficultés et à cette procédure ainsi que les voies d’amélioration. Méthode : Etude qualitative analysant 10 entretiens individuels et un entretien collectif de 6 médecins généralistes suivant des patients en soins palliatifs. Résultats : Le premier sentiment est la solitude du médecin face à une procédure chronophage et requérant beaucoup de disponibilité. Il est seul au domicile, face à un patient et une famille en quête d’explications et de soutien devant leurs peurs. Le manque de formation peut alors peser et lui laisser le sentiment d’être dépassé. L’éloignement des spécialistes hospitaliers et le manque de lien renforce ce sentiment. Pourtant, ils aimeraient prendre part à la discussion sur la balance bénéfice risque et instaurer une communication de qualité. Le médecin envisage des solutions, comme la majoration des formations, la création d’une concertation avec les médecins hospitaliers grâce à des réunions pluridisciplinaires ou au DMP et une meilleure anticipation de cette procédure grâce aux directives anticipées expliquées et généralisées à tout patient. Conclusion : Cette étude met en évidence des ressentis négatifs pour les médecins face à cette procédure. Paradoxalement, ils estiment que ce suivi appartient à leur mission et proposent donc des solutions en prenant exemple sur les pays voisins. Il est d’autant plus nécessaire de systématiser les directives anticipées pour permettre une discussion sur les arrêts thérapeutiques entre les professionnels et le patient.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Charani, Charles

AUTEUR

  • Dhaenens, Tiphaine
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