Titre original :

Devenir des patients après luxation de prothèse totale de hanche par voie postérieure : à propos d’une série continue de 232 cas sur 10 ans de moyenne (1-22)

Mots-clés en français :
  • prothèse totale de hanche
  • luxation
  • réintervention
  • instabilité
  • survie

  • Prothèses de hanche
  • Hanche
  • Hanche
  • Arthroplastie prothétique de hanche
  • Luxation de la hanche
  • Facteurs de risque
  • Récidive
  • Réintervention
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2018LILUM001
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/01/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Le taux de luxation des prothèses totales de hanche (PTH) par voie postérieure est estimé entre 2 et 5%, mais le devenir des patients (récidive de luxation ou réintervention) n’est pas connu à long terme, la plupart des séries ayant un suivi à court terme ou des populations limitées. Aussi nous avons mené une étude rétrospective sur une large série afin de : 1) connaitre le taux de récidive à long terme, 2) le taux de réintervention, 3) les facteurs de risque de récidive. Méthode : Le suivi à long terme d’une large cohorte de patients ayant eu une luxation de PTH permet de connaitre le taux et les facteurs de récidive. Cinq cent-neuf luxations ont été admises dans notre institution de 1994 à 2008 : 127 dossiers incomplets et 150 patients extérieurs ont été exclus, laissant 232 malades (150 femmes et 82 hommes), âgés en moyenne de 63 ans (15-90 ans) lors de la pose de la PTH (163 arthroplasties primaires et 69 révisions), et 65 ans (20-90 ans) lors de la première luxation (délai moyen avant la luxation = 25 mois). Le suivi minimal était de 8 ans jusqu’en 2016 ou 1 an en considérant la date de décès (111 décès). Il s’agissait de 46 luxations antérieures, 185 postérieures et 1 multidirectionnelle. Les facteurs de récidive suivants ont été évalués : sexe, âge, Indice de Masse Corporelle (IMC), étiologie, antécédents chirurgicaux, diamètre et nature du couple, mode de fixation des pièces, sens et délai de survenue de la luxation. Résultats : Cent trente-trois des 232 patients (57%) ont eu au moins une récidive après un délai moyen de 38 mois (0,5 à 252 mois), 78 ont eu une 2ème récidive, et 32 une 3ème récidive. Quatre-vingt-dix-neuf des 232 patients (43%) ont eu une luxation isolée sans récidive, mais 17 de ces 99 (17%) ont été réopérés en raison d’une autre cause. Le taux de réintervention était de 17/232 (7%) hors instabilité récidivante et de 84/232 (36%) pour instabilité. A 48 mois après la première luxation, 84/133 (63%) ayant récidivé ont été réopérés (16 changements complets, 18 changements de couple, 42 cupules à double mobilité, 1 grand diamètre, 7 cupules rétentives de Lefèvre). Le taux de réintervention pour instabilité était élevé (84/232 (36%)), plus encore en cas de récidive (84/133 (63%)). Seule la survenue d’une luxation postérieure était un facteur de récidive (HR=1,774, IC 95% [1,020-3,083]) les autres facteurs de risques explorés n’étant pas corrélés à une récidive. Quatorze des 84 réinterventions pour instabilité (16,6%) ont présenté une récidive post reprise pour instabilité, sans facteur de risque identifié. Conclusion : Le taux de récidive était de 57% et le seul facteur de risque de récidive était la survenue d’une luxation postérieure. Le taux de réintervention pour luxation était de 84/232 (36%) et la reprise pour luxation ne mettait pas à l’abri d’une récidive pour 14/84 (16,6%).

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Blairon, Alexandre

AUTEUR

  • Martinot, Pierre
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