Titre original :

Interruption volontaire de grossesse des mineures : vécu des mères accompagnantes : étude qualitative réalisée dans le Nord de la France

Mots-clés en français :
  • IVG
  • vécu
  • ressenti
  • accompagnement maternel
  • mineures
  • minor’s abortion
  • sexualité adolescente
  • étude qualitative

  • Avortement
  • Adolescentes
  • Mères et filles
  • Interruption légale de grossesse
  • Relations mère-enfant
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2017LIL2M517
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 21/12/2017

Résumé en langue originale

Contexte : La présence d’un adulte accompagnant est obligatoire pour les mineures en demande d’IVG. Un tiers d’entre elles font le choix d’être accompagnées par leur mère. L’objectif principal était de recueillir le ressenti des mères qui accompagnent leur fille mineure lors de l’IVG. Méthode : Étude qualitative par entretiens semi-dirigés réalisés auprès de 14 mères accompagnant leur fille mineure le jour de l’IVG, dans le département du Nord. L’encodage des verbatims s’est fait à l’aide du logiciel N-Vivo 11. Résultats : Que ce soit dans la prise de la décision d’avorter jusqu’au jour de l’IVG, les mères s’investissent physiquement, psychologiquement et émotionnellement auprès de leur fille. Le bien-être de leur fille est la priorité. Le choc et la colère suscités par l’annonce de la grossesse laissent place à des sentiments ambivalents de souffrance, de tristesse et de culpabilité mais sans regret de l’acte. L’IVG, qui apparaît comme la solution la plus raisonnée dans une société où la norme procréative prévaut, provoque le soulagement immédiat mais aussi de la honte. Les appréhensions vis-à-vis des conséquences du geste sont nombreuses et sources d’angoisses. Outre les difficultés rencontrées, l’IVG a également un impact positif : changement relationnel mère-fille, fierté maternelle par rapport à l’attitude responsable de leur fille, remise en question constructive de l’éducation sexuelle avec l’intention d’engager davantage le dialogue avec la fratrie. Conclusion : Même impliquées passivement dans l’avortement, l’IVG reste pour les mères une épreuve. Davantage d’attention devrait leur être portée, notamment pour diminuer leur culpabilité et leur part de responsabilité dans la grossesse de leur fille.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Eeckhout, Gwendoline

AUTEUR

  • Gaus, Florence
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