Titre original :

Appearance and performance at the limits of spatial vision

Titre traduit :

Apparence et performance aux limites de la vision spatiale

Mots-clés en français :
  • Perception visuelle
  • Apparence
  • Vision spatiale

  • Vision
  • Perception visuelle
  • Performance (psychologie)
  • Matériaux -- Apparence
Mots-clés en anglais :
  • Visual perception
  • Appearance
  • Spatial vision

  • Langue : Anglais
  • Discipline : Psychologie
  • Identifiant : 2023ULILH024
  • Type de thèse : Doctorat
  • Date de soutenance : 04/09/2023

Résumé en langue originale

La perception visuelle humaine est généralement étudiée en mesurant la performance. Cependant, cette mesure ne permet d'obtenir que des informations limitées sur la manière dont un stimulus est apparu aux observateurs. L'objectif général de cette thèse était de mieux comprendre comment les stimuli apparaissent aux observateurs aux limites de la vision spatiale. Pour l'étude 1, une interface interactive à grille carrée a été développée pour saisir l'apparence des stimuli en permettant aux observateurs de sélectionner des carrés sur les grilles pour obtenir des "espaces d'apparence" (c.-à-d. comment les ensembles de stimuli se présentent) des cibles présentées. L'apparence des symboles des cibles (optotypes) a été étudiée en dessous, au niveau et au-dessus de la limite de résolution visuelle des observateurs. Les résultats ont montré que les représentations sur les grilles variaient selon les observateurs, les cibles et les tailles, et ont révélé des erreurs caractéristiques jusqu'alors inconnues pour les cibles présentées autour de la limite de résolution visuelle. Dans l'étude 2, des tâches typiques de choix alternatif forcé ont été utilisées pour étudier l'apparence. L'expérience 2.1 visait à déterminer si l'apparence des cibles était partagée entre les observateurs. Les résultats n'ont montré aucune preuve de partage des espaces d'apparence au seuil et en dessous du seuil. L'expérience 2.2 a examiné la force de la relation entre les cibles physiques et leur apparence chez les participants. Lorsqu'on leur présentait une cible déjà vue, les participants déclaraient plus souvent que la forme initiale (canonique) de la cible correspondait le mieux à la cible qu'à n'importe quelle représentation de la cible précédemment capturée, ce qui indique que les relations entre les cibles et leur apparence déclarée peuvent être fortement modulées par d'autres facteurs, tels que les biais de déclaration des cibles canoniques. L'expérience 2.3 visait à déterminer si les observateurs identifiaient une cible en fonction de leurs propres représentations correspondantes (antérieures) de la cible. Les résultats ont montré qu'en présence de choix de réponses très distincts, la correspondance entre la cible et l'apparence était forte. Dans l'ensemble, cette thèse a permis de mettre au point un nouvel outil de capture de l'apparence et de l'appliquer à l'étude de la vision spatiale. Le travail actuel a révélé comment les stimuli apparaissent aux observateurs à la limite de la résolution visuelle et que l'apparence de la cible rapportée est fortement modulée par d'autres facteurs lorsque les catégories de réponses sont limitées. Les travaux futurs porteront sur l'utilisation de l'interface des grilles pour saisir l'apparence des stimuli en cas de dysfonctionnement visuel, sur l'étude de la cohérence de l'apparence dans d'autres conditions d'observation (par exemple, dans la périphérie visuelle), ainsi que sur l'utilisation de l'ophtalmoscopie laser à balayage par optique adaptative (AOSLO) pour démêler l'impact des aberrations optiques de l'œil des autres limitations neuronales possibles sur l'apparence des stimuli.

Résumé traduit

Human visual perception is usually investigated by measuring performance. However, when measuring performance, only limited information on how a stimulus appeared to the observers is obtained. The general aim of this dissertation was to better understand how stimuli appear to observers at the limits of spatial vision. For Study 1, an interactive square-grid interface was developed to capture the appearance of stimuli by letting observers select squares on the grids to obtain ‘appearance spaces' (i.e., how sets of stimuli looked like) of the presented targets. The appearance of target symbols (optotypes) was investigated below, at and above observers' visual resolution limit. Results showed how depictions on the grids varied between observers, targets, and sizes, and revealed characteristic errors that were previously unknown for targets presented around the visual resolution limit. In Study 2, typical alternative-forced-choice tasks were used to investigate appearance. Experiment 2.1 investigated whether target appearance was shared across observers. Results showed no evidence for shared appearance spaces at and below threshold. Experiment 2.2 examined the strength of the relation between physical targets and their appearance within participants. When presented with a previously seen target, the initial (canonical) target shape was reported as the best target match more often than any of their previously captured target depictions, indicating that relations between targets and their reported appearance may be strongly modulated by other factors, such as biases to report canonical targets. Experiment 2.3 explored whether observers identify a target given their own corresponding (previous) target depictions. Results showed that given highly distinct response options, the mapping of target and appearance was strong. Taken together, in this dissertation a new tool to capture appearance has been developed and applied to investigate spatial vision. The current work has revealed how stimuli appear to observers at the visual resolution limit and that reported target appearance is strongly modulated by other factors when response categories are limited. Future work will focus on using the grids interface to capture the appearance of stimuli in cases of visual dysfunction; probing the consistency of appearance in other viewing conditions (e.g., in the visual periphery); as well as using adaptive optics scanning laser ophthalmoscopy (AOSLO) to disentangle the impact of the optical aberrations of the eye from other possible neural limitations on stimulus' appearance.

  • Directeur(s) de thèse : Sayim, Bilge
  • Président de jury : Pinna, Baingio
  • Membre(s) de jury : Schmidtmann, Gunnar
  • Rapporteur(s) : Pinna, Baingio - Dörschner-Boyaci, Katja
  • Laboratoire : SCALab Sciences Cognitives & Sciences Affectives
  • École doctorale : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)

AUTEUR

  • Gomes Tomaz, Ângela
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