• Langue : Français
• Discipline : Psychologie
• Identifiant : 2022ULILH020
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 08/12/2022

Résumé en langue originale

L'image corporelle est considérée à l'heure actuelle comme un problème de santé publique. Son étude, longtemps restée focalisée sur sa composante négative, est de plus en plus axée sur ses facteurs de protection. Certains contenus, trouvés sur les réseaux sociaux comme Instagram, pourraient être des facteurs de protection de l'image corporelle. Parmi ceux-ci, le contenu rattaché au mouvement Body-Positive. L'objectif de cette thèse était de dresser une cartographie des comportements jugés néfastes sur Instagram, de valider une échelle de mesure état de la satisfaction corporelle, et de tester l'effet de contenus rattachés aux hashtags #bodypositive et #bopo sur Instagram. Les résultats de la première étude ont permis de démontrer que les participantes suivaient une grande part de contenu considéré néfaste pour l'image corporelle sur Instagram. La seconde étude a permis de valider avec de bonnes valeurs psychométriques un outil de mesure état de la satisfaction corporelle. Enfin, la troisième étude a permis de proposer l'hypothèse que certains contenus présents sous les hashtags #bodypositive et #bopo ne seraient pas congruents avec la définition de Body-Positive. Ces résultats et leurs implications sont discutés en cinquième partie, et la proposition d'une meilleure sensibilisation à ce qui est et ce qui n'est pas du contenu Body-Positive est évoquée.

Résumé traduit

Body image is currently considered a public health problem. Its study, for a long time focused on its negative side, is increasingly focused on its protective factors. Some content, found on social media like Instagram, could be considered protective factors of body image. Among these, the content related to the Body-Positive movement. The objective of this thesis was to map behaviors deemed harmful on Instagram, validate a state measurement scale of body satisfaction, and test the effect of content found under the hashtags #bodypositive and #bopo on Instagram. The results of the first study showed that participants followed a large proportion of content considered harmful to body image on Instagram. The second study helped validate a state measurement tool of body satisfaction with good psychometric values. Finally, the third study helped in proposing the hypothesis that some content found under the hashtags #bodypositive and #bopo were not coherent with the definition of Body-Positive. These results and their implications are discussed in part five, and the proposal of bringing a better awareness in a general population of what is Body-Positive content is evoked.