Titre original :

Prendre le fusil pour défendre ou renverser les autorités : Les Gardes nationales de Lyon et de Marseille de 1830 à 1871

Titre traduit :

Taking up rifles to defend or overthrow the authorities : the National Guards of Lyons and Marseilles front 1830 to 1871

Mots-clés en français :
  • Garde nationale
  • Milice
  • Maintien de l'ordre
  • Barricade
  • Insurrection
  • Fusil

  • Garde nationale
  • Garde nationale
Mots-clés en anglais :
  • National Guard
  • Militia
  • Law enforcement
  • Barricade
  • Insurrection
  • Rifle

  • Langue : Français
  • Discipline : Histoire
  • Identifiant : 2022ULILH019
  • Type de thèse : Doctorat
  • Date de soutenance : 08/10/2022

Résumé en langue originale

L'ambition de ce travail, qui propose une étude comparatiste entre les Gardes nationales de Lyon et de Marseille de 1830 à 1871, est de retrouver les gardes nationaux : il s'agit de renouveler l'histoire de la milice citoyenne, en s'appuyant notamment sur une lecture sociale et anthropologique, afin de saisir les conséquences individuelles et collectives que le service a sur les gardes nationaux, et d'identifier les rôles ainsi que les comportements joués et adoptés par ces derniers au cours des révolutions et des insurrections qui ont lieu dans ces deux villes au cours de la période. Ce projet part d'un double postulat : le recours à ces champs historiographiques peut permettre une meilleure compréhension de la Garde nationale, et inversement, la force citoyenne constitue une porte d'entrée majeure tout autant qu'inédite pour enrichir l'histoire sociale, spatiale et urbaine. Cette recherche s'organise en quatre parties, précédées d'un chapitre liminaire. Les première, troisième et quatrième reprennent les trois temps bien distincts pendant lesquels les gardes nationaux prennent les armes : en révolution afin de réorganiser la milice citoyenne et défendre l'instauration du nouveau régime, au quotidien pour assurer le service régulier dont ils ont la charge, et en insurrection afin de prendre part aux combats de part et d'autre de la barricade. La deuxième partie prend quant à elle à bras le corps l'un des angles morts de l'historiographie de la Garde nationale, à savoir l'armement des gardes nationaux. Elle éclaire donc les trois autres parties et permet de mieux comprendre les comportements des gardes au cours de ces trois grands moments.

Résumé traduit

The purpose guiding this research, which provides a comparative study of the “Gardes Nationales” (the French National Guards) of Lyon and Marseille between 1830 and 1871, has been to rediscover and track the National guardsmen. The aim is to redefine the history of the citizen militia by approaching it through a social and anthropological lens, in order to better grasp the individual and collective consequences that serving in the National Guard has for the guardsmen and to identify the roles and behaviors they adopted during the revolutions and insurrections that took place in these two cities throughout the period. This research project hinges on a twofold premise: that leveraging those historiographical fields can help refine our understanding of the National Guard and—conversely—that focusing on the citizen force is a significant and previously unexploited way to enrich social, spatial and urban history. It is divided into four parts introduced by a preliminary chapter. The first, third and fourth parts reflect the three distinct moments when the national guardsmen take up arms: in times of revolutions, to reorganize the citizen militia and secure the establishment of the new regime; on a daily basis, to perform their regular service; and during insurrections, to join the battle on either side of the barricades. The second part tackles one of the blind spots of the existing historiography about the National Guard: the arming of the national guardsmen. As such, it sheds light on the three other parts of this research work as well as on the way the guardsmen chose to behave during each of the three moments defined above.

  • Directeur(s) de thèse : Aprile, Sylvie
  • Président de jury : Martini, Manuela
  • Membre(s) de jury : De Oliveira, Matthieu - Larrère, Mathilde
  • Rapporteur(s) : Daumalin, Xavier - Hincker, Louis
  • Laboratoire : Institut de recherches historiques du Septentrion (Villeneuve d'Ascq, Nord)
  • École doctorale : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)

AUTEUR

  • Pareyre, Mathias
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