• Langue : Français
• Discipline : Histoire de l'art
• Identifiant : 2021LILUH050
• Type de thèse : Doctorat
• Date de soutenance : 26/11/2021

Résumé en langue originale

Peintre paysagiste s’inscrivant dans le sillage de ceux de l’École de Barbizon (Corot, Troyon, Théodore Rousseau, Diaz de la Peňa, Millet, Rosa Bonheur …) HENRI HARPIGNIES (1819-1916) a couvert la deuxième moitié du XIXe siècle et le début du XXe, témoin d’une exceptionnelle longévité. Il fut un participant régulier des Salons (1853 à 1912) et notre recherche s’est concentrée sur les ouvrages qu’il présenta aux Salons. Le tome II rassemble les tableaux présentés lors des Salons successifs, les œuvres apparentées et les critiques qu’ils suscitèrent. Après un court rappel de l’histoire des Salons, ont été mises en perspective les œuvres de Harpignies selon un ordre chronologique, mais aussi en suivant les régions qu’illustra cet artiste au cours de sa carrière. Honoré par ses pairs, il connut assez vite la notoriété, mais ce ne fut que tardivement qu’il reçut médailles, Légion d’honneur et il ne fut membre du jury de peinture qu’après 1881. L’évocation de ses amis et confrères, de ses élèves, des collectionneurs de ses œuvres témoigne d’une intense activité artistique. Arnold & Tripp, ses galeristes l’aidèrent à vivre de son art, et les critiques furent nombreuses dans la presse surtout à partir de 1870. La peinture à l’huile constitue le principal de son œuvre, mais il excella aussi dans l’aquarelle, et les œuvres présentées aux Salons, puis à partir de 1882 au Salon d’Aquarellistes Français, sont détaillées. Il apprit très tôt la gravure à l’eau-forte avec son maître Jean Achard (1807-1884) ses estampes sont analysées ainsi que celles d’autres produites par des graveurs professionnels à partir des toiles exposées aux Salons. Pour clore ce panorama, le devenir des tableaux des Salons est évoqué ainsi que l’évolution de la cote de cet artiste qui fut vivement regretté par ses contemporains lors de son décès à 98 ans, déçus de ne pouvoir fêter son centenaire. Sentant sa fin proche, il déclara : « Et pourtant j’ai encore tant à faire. »

Résumé traduit

Landscapist following the track of Barbizon’s school (Corot, Troyon, Théodore Rousseau, Diaz de la Peňa, Millet, Rosa Bonheur …) HENRI HARPIGNIES (1819-1916) covered the second half of the 19th century and the beginning of the 20th, witness of an exceptional longevity. He was a regular participant in the « Salons », (1853-1912) and our research was targeted on works he presented at the « Salons », the similar works and criticism aroused by them. After a short reminder of the story of the « Salons » Harpignies’s paintings were put into perspective, following a chronological order, but also according to the areas illustrated during his life. Honoured by his peers, he gained rather quickly notoriety, but medals, « Légion d’honneur » arrived lately and he was a member of paintings’s jury from 1881. Evocation of his friends, colleagues, his pupils and collectors of his works attest to intense artistic activity. Arnold and Tripp, his gallery owners, helped him to live from his art. Critics were numerous in the press and papers, mainly from 1870. Oil paintings are the main part of his work, but he was excellent in watercolours and we explore this topic. Harpignies learned engraving with his master Jean Achard (1807-1884) and Harpignies’s engravings are analyzed. We also give details of engravers’s works made from Harpignies’s paintings, published during the « Salons ». To close this overview, we followed the future of the canvases up to now and the evolution of Harpignies’s rating until today. This artist was deeply regretted by his contemporaries when he died at 98, disappointed not to celebrate his centenary. Before dying, Harpignies declared « I still have so much to do. »