Titre original :

Défaire le jeu : étude à partir de quelques gestes d'acteur·rice·s et de danseur·euses dans la création contemporaine flamande

Titre traduit :

Deconstructing playing : A study on some actors' and dancers' gestures within the contemporary Flemish scene

Mots-clés en français :
  • Jeu
  • Geste
  • Performance
  • Présence
  • Création contemporaine
  • Scène

  • Art dramatique
  • Théâtre -- Mise en scène
  • Danse -- Mise en scène
Mots-clés en anglais :
  • Playing
  • Gesture
  • Movement
  • Contemporary creation
  • Acting
  • Presence

  • Langue : Français
  • Discipline : Études en danse et études théâtrales
  • Identifiant : 2021LILUH008
  • Type de thèse : Doctorat
  • Date de soutenance : 17/05/2021

Résumé en langue originale

Cette étude a pour centre le jeu d’interprètes contemporains en danse et en théâtre. Le jeu y est entendu en tant que pratique d’interprétation dans les arts de la scène, soit le devenir singulier d’une corporéité rencontrant une écriture. Le parti-pris de cette thèse est d’aborder le jeu et les processus qui le sous-tendent sans passer par l’étude d’une technique, d’une formation ou d’un parti-pris esthétique. Cela implique de regarder, de décrire le jeu, et d’enquêter sur les processus à l’oeuvre pour que ce geste advienne : le pari est d’étayer l’analyse sur ces deux postures de recherche, faisant dialoguer approche esthétique et approche poïétique.Deux questions orientent cette démarche et balisent son champ d’exploration. La première porte sur le sens esthétique, professionnel et politique des catégories disciplinaires qui continuent àdistinguer interprètes acteur·rice·s et interprètes danseur·euse·s. Sans reconduire une dichotomiestérile, je cherche à comprendre les valeurs et représentations de soi façonnées par les contours de ces identités transmises avec l’apprentissage d’une ou plusieurs techniques ; et in fine la façon dont ces représentations infusent le geste et son style. Le choix d’un corpus d’interprètes travaillant dans es compagnies flamandes est paradoxalement tout indiqué pour mener cette enquête. Si, à l’échelle de la mise en scène, ces compagnies (et collectifs) font figure de championnes, depuis les années80, d’esthétiques post-dramatiques faisant fi des étiquettes traditionnelles, la dynamique est de fait toute autre à l’échelle des interprètes. Le coeur de mon corpus est ainsi constitué de onze interprètes,travaillant dans quatre compagnies : les ballets C de la B, le tg STAN, le FC Bergman et Voetvolk.Le choix de ces structures a été déterminé par la volonté d’interroger les modalités de création contemporaines de compagnies « historiques » et emblématiques des premières vagues flamandes au début des années 80 (avec les ballets C de la B et le tg STAN) comme de compagnies et collectifs plus récents (le FC Bergman et Voetvolk).

Résumé traduit

This study focuses on how contemporary performers play, be it in the fields of dance ortheater. Playing is here to be understood as a performing technique, that is to say the way of one’scorporeity becomes when meeting a score (should it be choreographic, verbal or hybrid). Thestatement of this thesis is to approach playing and the processes that underlies it without studying aparticular technique, a chosen pedagogical approach or a given aesthetic. That implies watching,observing and describing performers when they play, and investigating their personal ways ofbringing the gesture to life : the challenge is to consolidate the analysis thanks to a research basedon two postures, on a dialogue between an aesthetic approach and poietic one.Two questions guide the research, and mark its field out. The first one deals with theaesthetic, professional and political meaning of disciplinary categories that still distinguish betweenperformers in dance — referred to as dancers — and performers in theater — referred to as actors.The purpose is not to renew a sterile dichotomy, but to understand the values and therepresentations of one’s self resulting from the identities conveyed by the learning of one or manytechniques ; and in fine the way these representations shape the style or gesture of a performer. Thechoice of a corpus of performers working within Flemish companies is paradoxically well suited topursue this research. Indeed, if the analysis at the scale of an the pieces seems to depict thesecompanies as the champions of post-dramatic aesthetics since the 80’s, with no consideration fortraditional labels, the observation is rather different when the performers’ practices and points ofview are considered. The heart of my corpus is therefore constituted of eleven performers, workingin four structures : les ballets C de la B, tg STAN, FC Bergman and Voetvolk. The choice of thesestructures has been determined by the will to question the actual process of « historical »companies, emblematic of the first Flemish waves in the 80’s (with les ballets C de la B and tgSTAN) as well as the process of younger companies (FC Bergman and Voetvolk).

  • Directeur(s) de thèse : Guisgand, Philippe - Besson, Jean-Louis
  • Président de jury : Ginot, Isabelle
  • Membre(s) de jury : Fergombé, Amos - Pellois, Anne
  • Rapporteur(s) : Ginot, Isabelle - Stalpaert, Christel
  • Laboratoire : Centre d'étude des arts contemporains (Villeneuve-d'Ascq, Nord)
  • École doctorale : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord)

AUTEUR

  • Besuelle, Claire